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Wawrinka continue son bout de chemin malgré les blessures

Qualifié pour les quarts de finale au tournoi ATP 500 d’Acapulco, Stan Wawrinka signe un retour concluant après son absence à Montpellier et Rotterdam à la suite d’une blessure.

Physiquement, c’est un début d’année en dent de scie pour le joueur vaudois. Si les résultats restent bon, le corps ne suit pas forcément. Victime d’un virus lors de l’Open d’Australie en début d’année, il a ensuite dû se retirer du tournoi de Montpellier et de celui de Rotterdam où il avait été finaliste l’année dernière.

Ses supporters pouvaient décemment nourrir des inquiétudes quant à son état de santé à l’aube du tournoi mexicain. Tombeur de l’américain Frances Tiafoe au premier tour, Wawrinka a prouvé que son corps était capable de tenir trois sets d’une rare intensité. Solide dans le tie-break décisif, il a notamment pu s’appuyer sur quelques perles en revers.

Logique vainqueur en huitième de finale du match qui l’opposait à l’espagnol Pedro Martinez (ATP 113), c’est un tout autre défi qui l’attend au prochain tour face à Grigor Dimitrov (ATP 22). Le Vaudois reste néanmoins sur cinq victoires consécutives face au Bulgare, un avantage psychologique non négligeable.

En définitive, le début de saison de «Stanimal» est globalement positif, avec notamment une victoire impressionnante contre le russe Daniil Medvedev (ATP 5) à l’Open d’Australie et une demi-finale à Doha en janvier. Toujours en lice à Acapulco, le Vaudois a tout intérêt à ne pas trop charger son calendrier afin de se ménager avant la saison de terre battue, où il fait partie des favoris.

Wawrinka et Federer, deux champions en proie aux pépins physiques

Federer absent jusqu’à la saison sur herbe. L’annonce a surpris tout le monde. Gêné au genou droit depuis quelques temps, le Bâlois a décidé de se faire opérer. Cette blessure fait écho à l’abandon de Wawrinka fin 2019 au tournoi de Bâle, touché lui aussi au genou. Si le Vaudois semble pour l’instant rétabli, le tennis masculin suisse vit en ce moment une période difficile en terme de blessures.

Léo Tichelli

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