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En direct – Débat infrarouge sur le Coronavirus

Le nouveau coronavirus, après avoir paralysé la Chine, arrive en Suisse. Le verdict est tombé vendredi dernier : toute manifestation de plus de 1000 personnes est désormais proscrite dans le territoire jusqu’au 15 mars au moins. Mondes de la culture, du sport ou encore de l’économie font aujourd’hui face à de grands défis. Comment rebondir ? Infrarouge aborde la question.

 

Prédiction de l’évolution du coronavirus au 11 mars prochain

22:26

Essayons de garder notre calme, il faudrait que le coronavirus arrive à 100’000 cas en Suisse pour que ce soit vraiment grave.

22:23

Le débrief de Méanie Kornmayer sur la deuxième partie de l’émission.

22:21

Aldo Ferrari: « Nous devons prendre la mesure de ce qui va arriver. Ici il y a un besoin de précautions. » Il est important de pouvoir répondre aujourd’hui aux situations concrètes. Il faut que les gens gardent confiance et aient l’impression d’être soutenus et informés, soutient le syndicaliste.

22:20

Mauro Poggia: Selon lui, les cantons prennent des mesures évidentes. Mais il ne s’agit pas de faire un « automatisme arbitraire ».

22:18

Mathilde Lemoine: Dans beaucoup de pays, on commence à voir des mesures de soutien budgétaire. Il y a un débat parmi les économistes: y-a-t-il besoin d’instaurer du chômage partiel, etc. Et est-ce suffisant ? Ce que l’on dit en tant qu’économiste, c’est que le soutien budgétaire doit être suffisant sinon il y aura des entreprises qui feront faillites.

22:16

Aldo Ferrari, secrétaire général UNIA : Pour les PME ça va être difficile, il faut absolument être capable de rassurer les gens et de faire en sorte qu’ils conservent leur emploi, même si ils sont malade.

22:15

Mauro Poggia dit que c’est compliqué d’estimer les suites. La situation est délicate. « Autant aider les entreprises à payer les salaires, pour éviter trop de casse économique et humaine. »

22:13

Des intervenants dans le public. Un patron, David Guignet témoigne. La situation est compliquée. Il faut discuter avec son équipe, essayer de ne pas céder à la panique. « On est dans une situation humaine compliquée. » Christian Lenschen, son associé, abonde.

22:12

Un point sur la situation avec Guy Parmelin, demain. Il est très attendu

22:11

Vincent Maitre: « La crise est partout. Pas seulement les petits commerçant. » Par exemple l’annulation du salon de l’auto. Pleins de petits artisans, qui font une partie de leur chiffre annuel.

22:09

Mathilde Lemoine: On s’est pas livrés à un exercice de prévision. Incertitude. Evaluation impossible, donc scénarios élaborés. Types d’impacts macroéconomiques: 1) lié à l’arrêt de production (60% des couts) , 2) coût lié à l’épidémie, 3) coût lié aux décès. Pour les petites entreprises, très difficiles de gérer des trésoreries qui diminuent. Question de la politique économique d’accompagnement: faire en sorte que cette période d’enrayement économique soit la moins grave possible. En Chine, une partie de la production a repris, tout comme le trafic aérien. En cas de pandémie, ce serait des conséquences dramatiques à tous les niveaux, mais ce n’est pas le cas pour le moment.

22:06

Au niveau de l’économie? C’est une catastrophe. On interroge à présent le monde de l’hôtellerie. Pour Marc Fassbind, hôtelier, cela représente déjà des milliers de perte. La branche hôtelière ne parle pas de licenciement pour l’instant. Certaines structures ont plus de mal que d’autres à supporter cette crise. Il y a un problème majeur de l’emploi qui va arriver tout soudain.

22:04

Le débrief de Mélanie Kornmayer sur la première partie de l’émission.

Quelques points importants:

– On peut être recontaminés par le coronavirus, mais c’est très rares.

– Pour le moment, pas de dizaines de milliers de cas prévus en Suisse.

– Concernant les manifestations, il faut que chacun et chacune soit responsable et attentifs à l’évolution de la situation.

Quelques réactions d’internautes.

 

22:00

Mauro Poggia: Aujourd’hui, il n’y a pas de raisons scientifiques ou médicales pour prendre des mesures drastiques. Il n’y a pas besoin de tout fermer. Il y a un manque de compréhension par la population.

21:58

Claude-François Robert: « Il faut prévoir plusieurs coups d’avance. »

Valérie d’Acrémont: Une hotline est à disposition.

21:55

Claude-Francois Robert: « Chacun doit jouer un rôle, ce n’est pas que la responsabilité du personnel de santé »

21:50

Mauro Poggia: « On reste chez soi, on protège les autres ».

21:47

Valérie D’acrémont : On peut contrôler notre état de santé seul afin de ne pas surcharger les hôpitaux.

21:45

Claude-Francois Robert: La capacité de tri est très importante. Probablement qu’il faudra faire moins de test en hôpitaux. On peut en faire 1000 par jour en Suisse.

21h40

Mauro Poggia: Les soins intensifs en l’état ne peuvent pas recevoir tous les malades à venir. Les hôpitaux s’organisent. Il faut revoir qui sera hospitalisé.

21:38

Claude-François Robert, médecin cantonal NE: « C’est une partie d’échecs qui se joue à plusieurs coups d’avance ».

21:34

Valérie d’Acrémont, responsable adjointe du centre de vaccination et médecine des voyages, Unisanté à Lausanne : On est dans la phase une, on va bientôt passer dans la phase deux. Il faut faire très attention à ne pas saturer les systèmes de santé. Il vaut mieux diluer dans le temps les contaminations plutôt que d’avoir tout le monde en même temps.

21:29

Sylvie Briand, directrice pandémie et épidémie, OMS. « On peut contenir le virus et il faut le faire très tôt, car une fois qu’il est dans la population, c’est très difficile de le pister ». Elle salue donc la rapidité d’action du Conseil Fédéral.

21:26

Mauro Poggia, conseiller d’Etat genevois, parle de l’harmonisation et de la cohérence nécessaire entre les cantons. Il serait important pour les cantons d’avoir un Conseil Fédéral qui prend ses responsabilités lors de crise telle que celle-ci.

21:20

« Ce n’est pas une grippe saisonnière » précise Alain Berset. L’idée est de limiter, de freiner les contagions et de désengorger le système hospitalier. Les cas sont en augmentation. Au niveau économique, pas d’indemnités prévues pour l’heure.

21:13

Alain Berset est en direct, en duplex de Berne. Interrogé, il annonce les nouveautés: ce soir, rencontre avec les cantons pour discuter de la mise en oeuvre de cette ordonnance qui interdit les manifestations de plus de 1000 personnes. Le Conseil fédéral est conscient des prises de ces mesures. Il faut faire prévaloir la santé publique. 26 cantons, différences, mais travail exigent. Alain Berset souligne que la situation évolue heure par heure, jour par jour. L’évolution va se poursuivre.

Stade vide de supporters  / Keystone

20:50

Bonjour à toutes et à tous ! Ce soir, l’émission Infrarouge aborde la question qui pend aux lèvres de chacun. Journalistes indépendantes, Mathilde Morel et Donna Gallagher, nous allons retracer pour vous, en léger différé, le débat de ce soir sur le COVID-19 qui n’est plus considéré comme une simple grippe.

Autour de la table ce soir : Sylvie Briand, Mauro Poggia, Valérie d’Acrémont, Claude-François Robert, Mathilde Lemoine, Vincent Maitre, Aldo Ferrari, Marco Taddei, et Alain Berset en duplex.

Donna Gallagher & Mathilde Morel, en léger différé.

 

 

 

 

 

 

 

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