Prêtres du Vatican versus le coronavirus
Le pape François a demandé mardi aux prêtres « d’avoir le courage de sortir et d’aller voir » les malades atteints du coronavirus.
Le Vatican se terre sous ses reliques. La place St-Pierre est vide et la fin queue pour visiter la Chapelle Sixtine est visible! Une aubaine pour les quelques dizaines de visiteurs mais la psychose et la peur guettent les prêtres.
« Prions le Seigneur pour nos prêtres, pour qu’ils aient le courage de sortir et d’aller visiter les malades, portant la force de la parole de Dieu et l’Eucharistie, et d’accompagner le personnel médical et les bénévoles dans le travail qu’ils accomplissent » auprès des malades, a déclaré le pape François.
Quand l’exceptionnalité surpasse l’Eglise
Cette requête du pape argentin intervient alors que le gouvernement italien a demandé au contraire de limiter les déplacements des personnes en Italie et surtout d’éviter tout contact avec les malades.
Le gouvernement italien a adopté lundi soir un décret qui a étendu à tout le pays les mesures exceptionnelles de confinement. Ces restrictions sont valables jusqu’au 3 avril.
Les mesures de l’Etat viendront à bout des missions de l’Eglise ?
Les troupes du Vatican face au virus
Lundi matin déjà, le pape François avait présidé une messe dans la chapelle de Sainte Marthe, retransmise pour la première fois en direct par le portail d’informations du Vatican alors qu’elle est habituellement privée. Cette décision a été prise « en relation à la situation particulière due au risque de diffusion du Covid-19 ».
Le souverain pontife avait déjà dédié sa messe matinale du lundi aux « malades de l’épidémie du coronavirus, aux médecins, aux infirmier, aux volontaires qui aident tant, aux familles, aux anciens dans les maisons de repos, aux prisonniers qui sont enfermés ».
Selon le pape qui s’exprime dans le journal La Reppublica, cette situation exceptionnelle et grave, se révèle « l’occasion de voir de quoi sont capables les hommes et les femmes de bonne volonté ». Il appelle à la « responsabilité et à la collaboration » pour s’en sortir de cette crise. Ceci, malgré la fermeture de la Place St-Pierre et de la basilique jusqu’au 3 avril.
ATS/N.Bourban
