Société

Vélo électrique: demain je m’y mets ?

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Demain, je m’y mets. Je laisse ma voiture (ou mon scooter) au garage, et je vais travailler en vélo électrique. Le genre de bonne résolution à requinquer à la fois ma condition physique et celle de notre planète bleue. Et oui, même avec l’aide d’un moteur – placé dans le pédalier ou, comme dans notre Stromer d’essai dans l’essieu arrière – une bicyclette reste à pédales qu’il s’agit d’actionner pour que cela avance. C’est pourquoi, d’ailleurs, on parle de vélo à assistance électrique. A partir d’une vingtaine de kilomètres quotidiens déjà, les bienfaits sur la forme deviennent indéniables. Et puis ce sera tout ça de moins d’oxydes de carbone rejetés dans l’atmosphère. Votre voisin se causse, parce qu’il a lu quelque part que la production des batteries lion-on polluaient aussi. Et que l’électricité était aussi une énergie qui devait être produite. Mais les chiffres sont têtus et démontrent qu’à kilométrage égal, un moteur thermique reste dix fois à quinze fois plus polluants qu’un moteur électrique de même « cylindrée ». Evidemment, la batterie du Stromer avec ses 815 watts sont encore bien en dessous, le reste de la propulsion se faisant à la force du mollet, avec un pourcentage plus ou moins haut selon le degré d’assistance choisi.
En théorie, l’usage du vélo électrique pour les trajets urbains et périurbains semble n’avoir que des avantages. Oui, mais pratiquement, qu’en est-il au quotidien ? Convaincant également sur un essai de quelques kilomètres, ces vélos d’un prix certain (pour une certaine qualité, il faut tout de même prévoir un minimum de 1500 – 2000 francs) se montrent-ils autant à leur avantage sur la durée ? Aurais-je vraiment l’énergie de pédaler au sortir d’une journée chargée ? De me lever un peu plus tôt pour aller au travail en selle ? D’enfiler une tenue imperméable aux premières gouttes voire d’arriver un peu transpirant à ma réunion ? Et cette batterie que je dois charger tous les deux, trois voire quatre trajets, n’aurais-je pas envie de la jeter par la fenêtre (il ne vaut mieux pas, elle pèse près de 5 kilos !) après mon premier oubli ? Ces questions, beaucoup se les posent avant de franchir le pas. Et pour beaucoup, de renoncer. Nous avons voulu en avoir le coeur net, et cela n’est possible qu’en situation, se mettant en route pendant plusieurs semaines entre découvertes et déconvenues.
 
SOMMAIRE
Un peu de technique
En selle !
Premières impressions

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