Société

Premiers coups de pédale

D’abord, pas de mystère: la satisfaction d’avoir mis le pied aux pédales se mérite. En termes de durée de trajet, d’abord. Sans doute en est-il autrement lorsque le trajet quotidien aux heures de pointe ressemble à un long bouchon que le e-bike permet d’éviter. Mais dans notre cas où il n’y a que l’entrée dans Lausanne qui peut poser problème, et encore assez peu aux heures où je l’emprunte, je constate une moyenne d’environ 30 km/h. Soit pour 23 kilomètres, dans les trois-quart d’heure. Un bon quart d’heure de plus qu’en voiture aux mêmes heures, voire une vingtaine de plus qu’en scooter quand même. Et puis même si cette impression va sûrement disparaître avec l’habitude, à moins de laisser l’assistance électrique au maximum en permanence, l’effort physique reste présent.On arrive donc forcément moins frais que lorsqu’il s’agit uniquement d’appuyer sur une pédale d’accélérateur ou de tourner une poignée de gaz.
A l’inverse, et même si là aussi ce sentiment se dissipera peut-être quelque peu au fil des jours, le trajet boulot-dodo prend une tout autre dimension. Plus ludique (on joue avec l’assistance, se lançant de petits défis devant telle ou telle pente), beaucoup plus sensitif (évidemment visions comme odeurs sont beaucoup plus prégnantes). Au point qu’après deux jours, je me surprends à me réjouir à l’avance de vérifier quelle moyenne je vais bien pouvoir effectuer tout-à-l’heure. Et même à prendre soudain l’un ou l’autre chemin de traverse pour le simple plaisir de la découverte. Bref, l’état d’esprit se montre très différent. Et ça change la route.
Le trajet effectué (en bleu), et ses variantes les plus logiques. L’assistance électrique divise donc sa durée en tout cas par deux (sans parler de la difficulté, naturellement)

Rouler en Stromer, oui, c’est un certain état d’esprit doublé d’un plaisir certain du geek et du bel objet…

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