Société

Fair’Act, la plateforme qui milite pour une mode responsable

Des Romands s’engagent contre le phénomène de la « fast fashion » et ses conséquences désastreuses. Ils lancent une plateforme bourrée d’informations et d’adresses utiles.
Les adeptes de la mode responsable ont répondu nombreux à l’appel de Gaëtan Buser, Mathieu Voisard et Fanny Dumas. Les trois Romands avaient lancé une campagne de financement participatif pour créer Fair’Act, une plateforme web sur ce thème. Ils cherchaient 8000 francs: ils en ont finalement récolté 10’000, grâce à la générosité de quelque 200 donateurs.

De droite à gauche: Gaëtan Buser, Fanny Dumas, Mathieu Voisard et deux autres membres de Fair’Act

Les dégâts de la ‘mode jetable’
Des vêtements tendance vendus à bas prix, pour un assortiment renouvelé en continu, poussant les consommateurs à acheter toujours plus: l’industrie de la mode est entrée dans l’ère de la ‘fast fashion’, aussi appelée ‘mode jetable’. Avec à la clé des conséquences sociales et environnementales désastreuses: exploitation de travailleurs à bas salaires dans les pays en développement, pollution des sols et des rivières, contamination par les pesticides, etc. L’industrie textile est la plus polluante au monde après celle du pétrole.
 
Plus de 400 adresses utiles
Face à ce phénomène, la plateforme Fair’Act souhaite sensibiliser le public à une consommation responsable de la mode. Comment connaître l’impact environnemental de son t-shirt? Quels labels privilégier? Où trouver un vide-grenier? Comment réparer ses chaussures?
Fair’Act rassemblera toutes les informations utiles, mais recensera aussi les bonnes adresses en Suisse romande. « Après quelques semaines de travail, nous avons déjà réuni plus de 400 adresses, souligne Gaëtan Buser. Et nous croulons sous les demandes. »
 
En vidéo: « The True Cost », un documentaire en anglais sur les conséquences de la « fast fashion »

 

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *